Après bientôt 15 jours d'existence, notre mouvement gagne peu à peu en lisibilité.
La pétition en ligne a dépassé hier les 2000 signatures et après la publication de l'avis de décès et du témoignage "A quoi bon enseigner l'allemand ?" sur le blog citoyen champenois auboisementcorrect, des médias nationaux s'emparent du sujet.
Le café pédagogique fait un lien vers la pétition en ligne au bas d'une interview de Luc Chatel sur la réforme de l'enseignement des langues et le site Agoravox publie le témoignage d'une des membres du collectif.
samedi 26 février 2011
jeudi 24 février 2011
A bas les clichés : l'accent allemand !
Voilà une chanteuse qui ne peut que réconcilier avec l'accent allemand, vous savez, cet horrible accent, celui que l'on entend dans les films de guerre ...
Non, l'allemand, ce n'est que que ça, c'est aussi Annett Louisan qui nous emmène, avec beaucoup d'humour et avec sa suave voix, faire un "concours de mufleries".
Je vous laisse découvrir.
Komm, wir gehen Fettnäpfenwetthüpfen ...
Non, l'allemand, ce n'est que que ça, c'est aussi Annett Louisan qui nous emmène, avec beaucoup d'humour et avec sa suave voix, faire un "concours de mufleries".
Je vous laisse découvrir.
Komm, wir gehen Fettnäpfenwetthüpfen ...
mercredi 23 février 2011
Témoignage : A quoi bon enseigner l'allemand ?
Voici le témoignage d’une des enseignantes à l’origine du collectif, un témoignage à l’image de ce que ressentent les professeurs d’allemand dans la région et ailleurs en France.
Comme tant d’autres professeurs d’allemand, j’en suis arrivée à un point où je me pose la question de mon devenir dans l’Education Nationale. Pourtant, j’ai à peine une dizaine d’années d’ancienneté dans le métier. Je me rappelle mon enthousiasme lorsque j’ai lu mon nom sur la liste des reçus au concours. J’allais pouvoir enseigner cette langue qui m’a toujours attiré, faire partager ma passion pour un pays et ses habitants si chaleureux, si accueillants. Je me souviens mon envie de faire aimer la langue à mes premiers élèves.
Un peu naïve, j’y croyais encore jusqu’à peu, pourtant déjà échaudée il y a quelques années par une suppression de poste. Je voulais y croire : toute mon énergie pour initier les élèves à l’école primaire, mais le budget pour payer les interventions dans le premier degré vient d’être supprimé à la rentrée 2010.
Toute mon énergie pour rendre vivant mon enseignement, pour promouvoir ma discipline. En allemand, ce ne sont pas les possibilités qui manquent : emmener les élèves au cinéma, planifier un échange, leur proposer un concours, les filmer, un menu allemand à la cantine, … A côté des heures en classe, des cours à préparer, des copies à corriger et des nombreuses tâches administratives inhérentes au métier et qui, chaque année se font plus nombreuses et plus astreignantes, mon agenda se remplit. Puis j’entends le couperet tomber, « vous avez suffisamment d’élèves pour avoir 2 groupes, alors il faut choisir : une heure de moins par groupe ou bien on mettra un quota pour que vous n’ayez qu’un seul groupe, vous comprenez la dotation horaire n’est pas prévue pour 2 groupes d’allemand ... ».
Je sais bien que je ne suis pas à plaindre, je connais trop bien les situations catastrophiques de certains de mes collègues enseignant sur plusieurs établissements, toujours sur la route, enseignant à des élèves de plusieurs niveaux dans le même groupe, question de rentabilité, mais toute cette énergie déployée pour rien m’exaspère.
Pour regarder ce que mon employeur me propose comme échappatoire à la fin annoncée de ma discipline ou à un avenir bien morose si je reste professeur d’allemand, je clique sur la rubrique Ressources Humaines du site de l’académie de Reims. Que pourrais-je bien devenir en restant dans l’enseignement ? Car j’aime ça, le contact avec les élèves, transmettre, communiquer des savoirs mais également apprendre aux élèves à vivre ensemble.
Un premier choix m’est proposé : me reconvertir dans une autre matière, dans la liste des disciplines porteuses dans la région, l’allemand … Je regarde alors les possibilités de mentions complémentaires : enseigner le théâtre, apprendre aux élèves en difficultés … uniquement des options dont on sait très bien qu’elles sont les premières à disparaître en ces périodes de restrictions budgétaires. Dernier onglet sur lequel cliquer : la seconde carrière des enseignants. Mais pour moi, il n’en est pas question, il faut enseigner depuis au moins 15 ans.
Tout plaquer et aller ouvrir une chambre et table d’hôtes sur la côte Atlantique, au moins, je pourrais assouvir mon autre passion pour la cuisine tout en hébergeant quelques allemands.
Devenir une prof je m’en foutiste et ne rien faire d’autre que le strict nécessaire jusqu’à extinction totale de mon vivier d’élèves.
Me battre pour un peu de considération et de respect pour l’enseignement de la langue maternelle la plus parlée en Europe et pour tous les collègues, qui comme moi, s’efforcent de faire leur boulot le mieux possible et en ont ras-le-bol de voir le boomerang leur revenir en pleine face.
un témoignage en ligne sur auboisementcorrect
« happée par la grande machine à broyer »
Aujourd’hui, la réalité du métier m’exaspère . Je me sens comme happée par la grande machine à broyer qu’est devenue l’Education Nationale et par ses contradictions : il faut relancer l’enseignement de l’allemand, les ministres successifs, les recteurs, les inspecteurs, les proviseurs et les principaux, se font les chantres de ces belles paroles.
Un peu naïve, j’y croyais encore jusqu’à peu, pourtant déjà échaudée il y a quelques années par une suppression de poste. Je voulais y croire : toute mon énergie pour initier les élèves à l’école primaire, mais le budget pour payer les interventions dans le premier degré vient d’être supprimé à la rentrée 2010.
Toute mon énergie pour rendre vivant mon enseignement, pour promouvoir ma discipline. En allemand, ce ne sont pas les possibilités qui manquent : emmener les élèves au cinéma, planifier un échange, leur proposer un concours, les filmer, un menu allemand à la cantine, … A côté des heures en classe, des cours à préparer, des copies à corriger et des nombreuses tâches administratives inhérentes au métier et qui, chaque année se font plus nombreuses et plus astreignantes, mon agenda se remplit. Puis j’entends le couperet tomber, « vous avez suffisamment d’élèves pour avoir 2 groupes, alors il faut choisir : une heure de moins par groupe ou bien on mettra un quota pour que vous n’ayez qu’un seul groupe, vous comprenez la dotation horaire n’est pas prévue pour 2 groupes d’allemand ... ».
« Alors à quoi bon prétendre vouloir relancer ma discipline »
Alors à quoi bon prétendre vouloir relancer ma discipline, si toute initiative est vouée à l’échec et si le nombre d’élèves est soumis à quota : Lorsque j’ai moins de 15 élèves, mon groupe n’est pas viable, on ne va pas me payer à enseigner devant 15 élèves alors que mes collègues des autres disciplines en ont 30. Lorsque j’ai plus de 30 élèves, désolé, il est impossible de créer 2 groupes ou bien mon horaire d’enseignement sera réduit.
Je sais bien que je ne suis pas à plaindre, je connais trop bien les situations catastrophiques de certains de mes collègues enseignant sur plusieurs établissements, toujours sur la route, enseignant à des élèves de plusieurs niveaux dans le même groupe, question de rentabilité, mais toute cette énergie déployée pour rien m’exaspère.
Pour regarder ce que mon employeur me propose comme échappatoire à la fin annoncée de ma discipline ou à un avenir bien morose si je reste professeur d’allemand, je clique sur la rubrique Ressources Humaines du site de l’académie de Reims. Que pourrais-je bien devenir en restant dans l’enseignement ? Car j’aime ça, le contact avec les élèves, transmettre, communiquer des savoirs mais également apprendre aux élèves à vivre ensemble.
Un premier choix m’est proposé : me reconvertir dans une autre matière, dans la liste des disciplines porteuses dans la région, l’allemand … Je regarde alors les possibilités de mentions complémentaires : enseigner le théâtre, apprendre aux élèves en difficultés … uniquement des options dont on sait très bien qu’elles sont les premières à disparaître en ces périodes de restrictions budgétaires. Dernier onglet sur lequel cliquer : la seconde carrière des enseignants. Mais pour moi, il n’en est pas question, il faut enseigner depuis au moins 15 ans.
« Tout plaquer et... »
Alors je pense à plusieurs solutions.
Tout plaquer et aller ouvrir une chambre et table d’hôtes sur la côte Atlantique, au moins, je pourrais assouvir mon autre passion pour la cuisine tout en hébergeant quelques allemands.
Devenir une prof je m’en foutiste et ne rien faire d’autre que le strict nécessaire jusqu’à extinction totale de mon vivier d’élèves.
Me battre pour un peu de considération et de respect pour l’enseignement de la langue maternelle la plus parlée en Europe et pour tous les collègues, qui comme moi, s’efforcent de faire leur boulot le mieux possible et en ont ras-le-bol de voir le boomerang leur revenir en pleine face.
un témoignage en ligne sur auboisementcorrect
mardi 22 février 2011
Imposer la LV2 à l'école : un contresens pédagogique ?
Aujourd'hui, nous vous proposons un premier débat, une réflexion sur le choix de la LV2.
En effet, nombre de commentaires sur la pétition en ligne ( clic!) s'inquiètent que le choix de la LV2 puisse disparaître.
"Les parents et les enfants doivent pouvoir choisir les langues vivantes étudiées. ce choix est déjà restreint en campagne alors ne nous enlevez pas tout."
"Cela voudra donc dire que l'élève n'aura même plus le choix allemand ou espagnol. Quelle en est donc la raison ? "
" Les écoles doivent avoir le choix de leur seconde langue."
"En tant que professeur d'espagnol, je trouve nécessaire et sain un choix pluriel des langues pour chaque enfant."
Votre avis nous intéresse. N'hésitez pas à débattre par le biais des commentaires au bas de ce message !
En effet, nombre de commentaires sur la pétition en ligne ( clic!) s'inquiètent que le choix de la LV2 puisse disparaître.
"Les parents et les enfants doivent pouvoir choisir les langues vivantes étudiées. ce choix est déjà restreint en campagne alors ne nous enlevez pas tout."
"Cela voudra donc dire que l'élève n'aura même plus le choix allemand ou espagnol. Quelle en est donc la raison ? "
" Les écoles doivent avoir le choix de leur seconde langue."
"En tant que professeur d'espagnol, je trouve nécessaire et sain un choix pluriel des langues pour chaque enfant."
Votre avis nous intéresse. N'hésitez pas à débattre par le biais des commentaires au bas de ce message !
lundi 21 février 2011
L'agonie du vieil homme
Avant de s'éteindre, l'enseignement de l'allemand, nous avait fait parvenir un texte que nous vous diffusons aujourd'hui :
Depuis des années, j 'agonise.
Depuis des années, je vois les dirigeants successifs des deux états français et allemands, défiler à mon chevet et trouver, tels de bons médecins-chercheurs, de nouveaux traitements qui pourraient me guérir : des plans de relance, des programmes d'échange, des actions multiples et variées, … Je les vois revenir, tous les 22 Janvier, en bons infirmiers, et m'injecter ma piqûre de rappel « Journée franco-allemande ».
Je vois mes enfants, les enseignants d'allemand, y croire, investissant de leur temps et de leur énergie pour que tous ces remèdes ne restent pas sans effet et que je recouvre un peu de santé et de vivacité.
Grâce à leurs bons soins, quelques semaines de rémission me font souffler.
Mais le mal est toujours là, profondément ancré, et l'air du temps vicié par la nécessité de l'efficacité, de la rentabilité, du profit, de l'utilité … n'épargne pas mon corps fragilisé.
Tous les ans, un pas de plus m'entraîne vers l'inéluctable fin.
Je veux savoir. Existe-t-il encore un espoir de me sauver ? Et si le combat est vain je demande un peu de dignité et de respect. Je veux m'éteindre la tête haute, ne pas mourir de ma petite mort, entraînant dans ma chute tous ceux et toutes celles qui m'ont porté à bout de bras durant toutes ces années de maladie.
samedi 19 février 2011
500 signatures en ligne
Mise en ligne le 16 février sur le site pétition publique, notre appel a reçu, sur internet, le soutien de plus de 500 personnes en 3 jours et est actuellement la pétition la plus active du site.
Nous nous félicitons de constater que la situation de l'enseignement de l'allemand préoccupe.
En vrac, quelques commentaires laissés par les signataires, qui ne peuvent laisser indifférents à la situation de l'allemand. N'hésitez pas à allonger la liste de vos observations en faisant part de votre expérience au bas de ce message !
- la disparition de l'allemand ... "encore une conséquence de la vision mercantile du service public. L'allemand est la langue la plus parlée en Europe"
- "Honte à ceux qui veulent faire "reculer" la France : il nous faut avancer et enrichir l'éducation nationale et non l'inverse !!!! N'oublions pas : notre avenir à tous, se sont nos enfants..... Alors mobilisons nous pour arrêter ce massacre !!!"
- "L'allemand permet de se différencier de tous ceux qui connaissent l'anglais"
- "Pétition d'autant plus importante que Luc Chatel déclarant l'importance de l'apprentissages DES LANGUES prend parallèlement des mesures pour améliorer le s connaissances des élèves tous cycles confondus mais ceci UNIQUEMENT en ANGLAIS !!!!"
-"Je suis prof d'anglais et je pense que l'allemand doit résister et retrouver sa place."
-"Et après l'allemand, à qui le tour ? "
-"necessité absolu de l'enseignement de l'allemand pour travailler avec les pays europe de l'est et centrale, sinon nous laissons tout l'accès aux allemands, il n'y va pas tant de la langue elle-même que ce qui est contenu dans la langue pour pouvoir comprendre et penser comme nos interlocuteurs dans ces pays"
-"Grâce à l´enseignement de l´allemand en France et des sections comme internationale et Abi-Bac, j´ai pu partir et m´installer en Allemagne"
-"Pourquoi encore diminuer la richesse de l'enseignement des langues en France ? L'allemand est parlé dans 3 pays européens proches de la France"
Nous nous félicitons de constater que la situation de l'enseignement de l'allemand préoccupe.
En vrac, quelques commentaires laissés par les signataires, qui ne peuvent laisser indifférents à la situation de l'allemand. N'hésitez pas à allonger la liste de vos observations en faisant part de votre expérience au bas de ce message !
- la disparition de l'allemand ... "encore une conséquence de la vision mercantile du service public. L'allemand est la langue la plus parlée en Europe"
- "Honte à ceux qui veulent faire "reculer" la France : il nous faut avancer et enrichir l'éducation nationale et non l'inverse !!!! N'oublions pas : notre avenir à tous, se sont nos enfants..... Alors mobilisons nous pour arrêter ce massacre !!!"
- "L'allemand permet de se différencier de tous ceux qui connaissent l'anglais"
- "Pétition d'autant plus importante que Luc Chatel déclarant l'importance de l'apprentissages DES LANGUES prend parallèlement des mesures pour améliorer le s connaissances des élèves tous cycles confondus mais ceci UNIQUEMENT en ANGLAIS !!!!"
-"Je suis prof d'anglais et je pense que l'allemand doit résister et retrouver sa place."
-"Et après l'allemand, à qui le tour ? "
-"necessité absolu de l'enseignement de l'allemand pour travailler avec les pays europe de l'est et centrale, sinon nous laissons tout l'accès aux allemands, il n'y va pas tant de la langue elle-même que ce qui est contenu dans la langue pour pouvoir comprendre et penser comme nos interlocuteurs dans ces pays"
-"Grâce à l´enseignement de l´allemand en France et des sections comme internationale et Abi-Bac, j´ai pu partir et m´installer en Allemagne"
-"Pourquoi encore diminuer la richesse de l'enseignement des langues en France ? L'allemand est parlé dans 3 pays européens proches de la France"
vendredi 18 février 2011
Une pétition en ligne !
Notre toute première action a été de lancer un appel pour alerter l'opinion publique de la dégradation progressive de l'enseignement de l'allemand en France.
Cet appel s'accompagne d'une pétition que tout un chacun peut signer en ligne sur le site pétition publique : clic !
suppression de l'allemand en primaire
suppression de l'allemand LV2 diminution des horaires bilangues au collège
réduction du nombre de classes européennes
suppression progressive de l'allemand renforcé au lycée ..
Cet appel s'accompagne d'une pétition que tout un chacun peut signer en ligne sur le site pétition publique : clic !
Faut-il sauver l'allemand ?
Après avoir été incontournable jusque dans les années 80, l'enseignement de l'allemand est aujourd'hui mis à mal. La France et l'Allemagne étant réconciliées et la paix en Europe considérée comme acquise, nous assistons à l'heure actuelle à une mort lente et progressive de cette matière :
suppression de l'allemand en primaire
suppression de l'allemand LV2
réduction du nombre de classes européennes
suppression progressive de l'allemand renforcé au lycée ..
Nous, professeurs d'allemand,
Vous, parents, collègues, citoyens:
Devons-nous accepter que l'enseignement de la langue de notre premier partenaire économique européen soit laminé par une logique comptable qui met en péril les valeurs de l'école républicaine dans son ensemble?
Nous voulons dénoncer l'hypocrisie qui consiste à opposer discours et actes : d'un côté la volonté affichée des ministres franco-allemands de renforcer les liens entre nos deux pays d’ici à 2020, de l'autre la suppression effective de tout ce qui permet de faire vivre l'allemand à l'école.
Qu'est ce que cela signifie?
Qu'aujourd'hui, on a oublié qu'une langue n'est pas seulement un outil de communication, mais aussi un moyen d'offrir la possibilité à nos élèves de développer leur ouverture d'esprit, d'éveiller leur curiosité pour d'autres cultures, d'être plus tolérants. Soutenir l'apprentissage des langues de nos partenaires européens, c'est enfin la garantie de créer à terme un sentiment d'appartenance à l'Union Européenne.
Préserver l'apprentissage des langues, c'est se battre pour un choix de société!
Parce que la diversité linguistique et culturelle a un coût mais n'a pas de prix, réagissons pour sauver le choix des langues!
Willkommen !
Un premier message d'accueil pour inaugurer un blog que l'on aurait préféré ne jamais créer.
Face à la lourde menace qui pèse sur l'enseignement de l'allemand en France, nous, Collectif - sauver l'allemand, souhaitons alerter l'opinion publique, de l'évolution de l'apprentissage de la langue de Goethe au pays de Voltaire.
Bienvenue sur notre blog !
Face à la lourde menace qui pèse sur l'enseignement de l'allemand en France, nous, Collectif - sauver l'allemand, souhaitons alerter l'opinion publique, de l'évolution de l'apprentissage de la langue de Goethe au pays de Voltaire.
Bienvenue sur notre blog !
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